Pour chaque projet, une étude d’impact est réalisée. Ainsi, les différentes expertises et investigations menées permettent d'éviter toute potentielle atteinte au confort des populations, à leur santé et à leur sécurité.

• L’artificialisation des sols est très marginale. En fin de vie, les éoliennes d’un parc éolien – ensemble des fondations comprises – sont démantelées et le site doit être remis en état¹.
• Les terres agricoles sur lesquelles s’implante un parc éolien demeurent entièrement cultivables, à l’exception des surfaces utilisées pour les chemins et plateformes permettant d'accéder aux éoliennes.

¹_{Source : Arrêté du 10 décembre 2021 portant modification des prescriptions relatives aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent au sein d'une installation soumise à autorisation}

• L’éolien et les activités d’élevage sont tout à fait compatibles.
  • 83,2 % des parcs éoliens terrestres se situent en zones agricoles.
  • 21 % se situent à proximité d’élevages bovins, 16 % à proximité de polycultures–élevages.
• À la suite de la médiatisation du parc éolien des Quatre Seigneurs (Loire-Atlantique) et de ses effets supposés sur deux exploitations laitières situées à proximité, des études et expertises indépendantes ont été menées sans établir de lien de causalité.
• Les retours d’expérience des pays européens montrent qu’une cohabitation sereine existe entre parcs éoliens et animaux d’élevage.²

²_{Source : France Renouvelables « L’éolien en milieu agricole »}

• L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) exerce une surveillance particulière sur les impacts de l’éolien, notamment en ce qui concerne les impacts sonores. La principale source de bruit est d’origine aérodynamique, liée au frottement des pales dans l’air et les turbulences engendrées par leur mouvement.³
• Un parc éolien doit obligatoirement respecter la réglementation en matière d’émergences sonores⁴ au niveau des habitations, soit une émergence maximale de 5 décibels en journée et 3 décibels la nuit.

• Les infrasons représentent des sons dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Les éoliennes génèrent des infrasons à des niveaux comparables à ceux des infrasons naturels, principalement à cause de leur exposition au vent. Les infrasons ainsi émis sont faibles par comparaison à ceux de notre environnement habituel. En effet, les infrasons sont naturellement présents dans notre environnement. Ils peuvent être générés par des phénomènes naturels tels que le tonnerre ou le passage du vent dans les arbres, ainsi que par de nombreuses sources artificielles liées aux activités quotidiennes de l’homme (trafic routier, machines à laver, etc.).

³_{Sources :} 

• _{Impacts sanitaires du bruit généré par les éoliennes}
• _{Exposition aux basses fréquences et infrasons des parcs éoliens : renforcer l’information des riverains et la surveillance de l’exposition aux bruits | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail}

⁴_{L’émergence est l’écart mesuré entre le bruit résiduel (sans éoliennes) et le bruit ambiant (avec éoliennes).}

• Des études et investigations sur site conduites par des experts naturalistes indépendants sur une période couvrant toutes les saisons, permettent d'éviter les atteintes au milieu naturel et à la biodiversité.
• Les études cherchent notamment à limiter les accidents impliquant oiseaux migrateurs, rapaces et chiroptères, par exemple en évitant l’implantation d’éoliennes dans les couloirs de migration principaux ou en les implantant à une distance suffisante des haies.
• Le développement technologique permet d’inclure des systèmes de bridage et bien d’autres méthodes pour réduire encore les possibles impacts : bridage des éoliennes lors des périodes d’activités principales des chauves-souris, système de détection automatique pour éviter les collisions, systèmes d’effarouchement, etc.

• De nombreuses règles viennent cadrer l’implantation des éoliennes pour favoriser le respect des paysages et le maintien de leur homogénéité.
• Les études d’impacts rendent compte de l’impact visuel de l’installation d’éoliennes, sous conditions météorologiques diverses et selon des angles de vue différents. Elles permettent la production de cartes, de photomontages et d’analyses (saturation visuelle, co-visibilités, influences visuelles, etc.), accessibles à tous lors de démarches de concertation et de l’enquête publique.
• La réduction de la saturation prend en compte de nombreuses données et s’adapte à chaque territoire, en favorisant l’insertion paysagère et la conservation de zones de respiration.

La valeur d’un bien est multifactorielle. Elle se compose de critères objectifs, qui ne sont pas altérés par l’éolien (par exemple performance énergétique, localisation, accessibilité, luminosité, services de proximité, etc.), et de critères subjectifs, parmi lesquels la présence d’éoliennes peut représenter un facteur d’influence. Ainsi, il est difficile de trouver des données statistiques qui prouvent l’impact de la présence d’éoliennes sur le marché immobilier.

• D’après l’étude de l’ADEME sur l’analyse de l’évolution du prix de l’immobilier à proximité d’un parc éolien, parue en juin 2022, l’impact statistiquement décelable est très faible sur les maisons se trouvant à moins de 5 km d’une éolienne. Au-delà de cette distance, l’impact est nul.
• Sans exclure l’existence de cas particuliers où l’éolien aurait un impact plus marqué, l’analyse montre que ces cas particuliers sont extrêmement minoritaires.
• L’étude conclue également que le phénomène souvent évoqué de « biens invendables » « ne saurait avoir de caractère statistiquement observable et a fortiori massif ».

• France Renouvelables, Observatoire de l'éolien 2023
• Vrai/Faux sur l’éolien terrestre du ministère de la Transition écologique
• Kit de survie de l'éolien : 11 points de repères sur l’énergie éolienne de France Renouvelables
• Paroles d’élus (2023) : Des maires engagés pour le développement de l'éolien et des énergies renouvelables dans les territoires